Paroles de chanson Casey - Premier Rugissement

C'est une immersion totale, une bascule brutale dans un chaos monumental
Mais où sont-elles, les couleurs pastelles, dans ce navrant cocktail de béton et de métal
Et l'ennui mortel, comme une maladie mentale, te martèle et te rappelle
Qu'il est inutile, voir infantile, de rêver à terre plus fertile ou sentimentale
Et les sentinelles sont matinales, comme à leurs accoutumées peu maternelles
Leur fureur est infernale, et elles peuvent être fières d'elles, leurs impunités semblent éternelles
Aussi sans pitiés, que sempiternelles, comme une berceuse vicieuse, ou une ritournelle
Des sirènes bleu-ciel, dans un bruit démentiel, rythme le balais, des gilets pare-balles

Un avertissement, pour qui refuse, docilité, et asservissement
Le remboursement, d'une dette disproportionnée, contractée par ce que l'on nomme forcené
Forcément, assommé dans l'ciment, et comme sommet de subir son sort sans ressentiments
J'ai assassiné, ma sensibilité, et puis poussé, mon premier rugissement

Ma race est pourchassée, comme le pachyderme
Ne sois pas surpris, j'ai beaucoup appris



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