Paroles de chanson Batlik - Le Songe

Les yeux grands ouverts
Et les deux pieds sur terre
J’avais conquis
Le bord du trottoir.
Une madeleine en main
Et le sourire éteint
Je me suis retrouvé
10 ans plus tard.
Comme tout devient
Soudain tellement plus dur
Lorsque l’on sait
Ce que l’on voudrait devenir.
Surtout pour ceux
Qui n’aiment ni l’aventure
Ni les changements d’avenir.
J’écoutais
Les gens parler
Et rire autour.
Nous étions parents heureux,
Comblés et riches,
En amour
De la petite cuisine
Sortait une odeur d’épices.
Qui a fait monter les larmes,
Aux yeux d’Anaïs.
J’avais réussi à me séparer
De tous mes vices.
Fini les histoires à tomber par terre
Et terminé
Le chef aux grands airs.
Bien résolu
A ne plus jamais souffrir
Même pour la plus jolie
Des ottomanes.
Bien résolu
A ne plus jamais confondre
Meilleurs amis
Et employés jetables.
Comme pour dire
Tu vois que ce que tu désires
Les sourires se sont tournés
Vers moi.
Leurs paires d’yeux fixées
Sur mon regard baissé
J’ai tout de suite voulu
Expliquer, pourquoi.
Mais j’avais beau crier
Toute ma sincérité,
Après chaque mot,
Quelqu’un disparaissait,
Laissant sur moi
Une petite marque blanche
Pour chacune
De mes offenses.
Comme pour des frères,
On aurait du mal à nous défaire.
À rendre jaloux les couples les plus fous,
A rendre furieux les ambitieux.
Sans même une envie de plaire,
Naturellement, instinctivement sincère,
Je les regarde du haut de la tête
Jusqu’aux semelles
En espérant qu’un mauvais coup du sort,
Ne s’en mêle.
Comme pour des frères…
Comme pour des frères…
Comme pour des frères…
Comme pour des frères

Les yeux grands ouverts
Sur mon trottoir désert
J’ai vu s’avancer un ange ahuri.
En arrivant sur moi
Il m’a demandé comme ça :
" Cousin, c’est quoi ton souci ? "
C’est si troublant
D’avoir de si bons compères
Et tellement dur
De ne pas savoir quoi faire.
C’est ce que j’entends
A chaque fois que je descends.
Vous l’avez cherchée
L’individualité



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