Je n'oublierai jamais
Comme on s'est aimé,
Des heures de sablier
A s'embrasser,
Tu m'as donné beaucoup
Et je suis reparti,
La tête ailleurs,
A gueuler, à crier de tristesse
Et puis de
Bonheur,
A gueuler, à crier de tristesse
Et puis de
Bonheur
Je n'oublierai jamais
Les mauvais jours,
Les jours de tempête
Et seul au carrefour
A me demander,
A me demander,
Me demander
Encore
S'il est un vrai chemin
Qui m'éloignerait de
La mort,
S'il est un vrai chemin
Qui m'éloignerait de
La mort
Je n'oublierai jamais
Les longues nuits
A traverser le pays dans la pluie,
Ebloui par les phares des voitures
Et trempé
Par les camions,
A gueuler, à crier pour un feu,
Un lit, une
Maison
A gueuler, à crier pour un feu,
Un lit, une
Maison
Je n'oublierai jamais
Non plus la faim,
Qui te prend au ventre et puis
Qui te tient,
La faim d'une île au loin
Et la faim d'une étoile,
la faim du jour,
La faim d'un morceau de pain
Et la faim d'un peu
D'amour,
La faim d'une île au loin
Et la faim d'une étoile,
la faim du jour,
La faim d'un morceau de pain
Et la faim d'un peu
D'amour