(David Ford/Christophe Miossec)
On n'est pas là pour payer les dettes, on a tous connu nos martyrs.
On se contente de chaque miette, de chaque seconde, de chaque soupir.
Il n'y a pas grand-chose que l'on regrette
Où l'on ne veut plus se souvenir.
On a bravé tant de tempêtes qu'on ne s'est même pas vu grandir.
Dis-moi que la vie est encore plus belle quand on n'a plus vingt ans.
Est-ce qu'on peut encore toucher le ciel quand on n'a plus vingt ans ?
Donne-moi des monts et des merveilles comme si j'avais vingt ans.
Est-ce qu'on peut t'appeler Mademoiselle ? Tu as toujours vingt ans.
On joue toujours avec les allumettes, avec les flammes, avec le désir.
On n'a qu'une envie, qu'une requête
De rire comme si on n'allait jamais mourir.
On a passé l'âge d'être bête, pas celui de se faire éblouir.
Chaque journée est une conquête qu'il faut abattre d'un sourire.
Dis-moi que la vie est encore plus belle quand on n'a plus vingt ans.
Est-ce qu'on peut encore toucher le ciel quand on n'a plus vingt ans ?
Donne-moi des monts et des merveilles comme si j'avais vingt ans.
Est-ce qu'on peut t'appeler Mademoiselle ? Tu as toujours vingt ans.
Toujours vingt ans, toujours vingt ans.
On est venu à bout de la bête et des nuits qui devaient rétrécir.
On ne battra jamais en retraite, on a encore tant de choses à offrir.